Le vrai visage d'Israël : Free Gaza :19 morts, 36 blessés parmis les volontaires de la flotille humanitaire
Israël nargue le monde, il montre qu'il ne craint rien de personne . Son arsenal nucléaire est un danger pour le Moyen Orient et l'Europe .
11h39. L'assaut de la flottille pour Gaza par les commandos israéliens a fait 19 morts et 36 blessés parmi les passagers de la flottille, selon la télévision israélienne.
Nouvel Observateur
L'Union européenne a réclamé une "enquête complète sur les circonstances" de ce raid. Le chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, a rappelé que pour l'UE "la politique de fermeture de Gaza demeure inacceptable et politiquement contre-productive". Elle a demandé la fin du blocus en appelant à l'autorisation "immédiate" et "inconditionnelle" du passage de l'aide humanitaire, du commerce de biens et des déplacements de personnes à Gaza.
Le ministre belge de la Coopération, Louis Michel a déploré de son côté "l'apparente utilisation disproportionnée de la force par l'armée israélienne lors de cette intervention qui aurait fait plusieurs morts". Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, s'est dit "très préoccupé [par] les événements de la nuit au large de Gaza". "Les premières nouvelles sont consternantes."
Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Micheal Martin, a dénoncé l'action "totalement inacceptable" d'Israël. "Les informations selon lesquelles jusqu'à 15 personnes auraient été tuées et 50 blessées, si elles étaient confirmées, constitueraient une réponse totalement inacceptable par l'armée israélienne à ce qui était une mission humanitaire tentant de livrer un approvisionnement absolument nécessaire aux gens de Gaza", a-t-il ajouté.
Seule l'Italie estime que la flottille pro-palestinienne était "une provocation". "Cette affaire est une pure provocation avec un objectif politique précis", a déclaré le sous-secrétaire d'Etat italien aux affaires étrangères, Alfredo Mantica.
Paris appelle à "faire toute la lumière sur les circonstances"
En France, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, s'est dit "profondément choqué" par l'assaut israélien sur la flottille pro-palestinienne, estimant que "rien ne saurait justifier l'emploi d'une telle violence". Le ministre a appelé à "faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame" et souhaité qu'"une enquête approfondie soit mise en place sans délai". "Nous prendrons toutes les initiatives nécessaires pour éviter que cette tragédie ne donne lieu à de nouvelles escalades de violence", a-t-il ajouté.
Même son de cloche chez les Verts et le PCF. "Le gouvernement israélien n'hésite devant rien [...] son commando tire sur les civils internationaux", estime la porte-parole nationale des Verts, Djamila Sonzogni. "La France et les Européens doivent contraindre Israël à lever immédiatement le blocus", lance Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF.
Reste que pour le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, l'assaut peut s'expliquer par "des provocations" de la part "ceux qui se disent les amis des Palestiniens".
Enfin, l'ancien Premier ministre Alain Juppé (UMP) a dénoncé l'"extrémiste" d'Israël. "La situation qui est faite aux Palestiniens dans la bande de Gaza est inhumaine. Je me compte parmi les amis d'Israël mais je ne comprends pas la façon dont le gouvernement israélien s'enferme aujourd'hui dans une position totalement extrémiste", a-t-il déclaré. Selon le maire de Bordeaux, la France ne peut "pas soutenir cette position du gouvernement israélien".
Les ambassadeurs d'Israël convoqués pour s'expliquer
L'Espagne, qui exerce la présidence tournante de l'UE, a qualifié "d'inacceptable" cet assaut. L'ambassadeur d'Israël à Madrid "a été convoqué" pour lui demander des explications et sera "reçu par le chef de cabinet" du ministre des Affaires étrangère, a précisé son ministère.
Une position imitée par la Suède et le Danemark. Stockholm a qualifié de "complètement inacceptable" le raid, convoquant l'ambassadeur d'Israël. Copenhague parle d'une "confrontation très préoccupante" sur laquelle "nous devons avoir une clarté totale" en convoquant l'ambassadeur d'Israël.
De même, la Turquie a prévenu Israël des "conséquences irréparables" sur les relations bilatérales, après le raid meurtrier israélien sur la flottille, composée des bateaux turcs. "Nous condamnons fortement ces pratiques inhumaines d'Israël", a déclaré le ministère des Affaires étrangères. Ankara a ainsi convoqué l'ambassadeur israélien, Gabby Levy, au ministère des Affaires étrangères.
La Grèce a également convoqué d'urgence l'ambassadeur d'Israël à Athènes réclamant "une information immédiate concernant la sécurité des citoyens grecs qui étaient à bord des bateaux". Le ministère des Affaires étrangères a souligné "la nécessité de prendre les mesures indispensables pour protéger leur sécurité", précisant qu'"une cellule de crise" avait été mise en place, de même qu'une ligne téléphonique spéciale pour les proches de la trentaine de Grecs qui sont à bord de trois navires de la flottille.
Appel à une réunion d'urgence à l'ONU
De son côté, l'Autorité palestinienne a appelé à la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU. "Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a donné instruction au délégué palestinien aux Nations unies de demander au Conseil de sécurité la tenue d'une réunion d'urgence pour discuter de la piraterie, du crime et du massacre israéliens", a déclaré le négociateur palestinien Saëb Erakat. L'Autorité palestinienne a également demandé à l'administration américaine une intervention d'urgence pour mettre un terme à ces "crimes israéliens", a-t-il ajouté.
A l'ONU, on se dit déjà "choqué". "Je suis choquée par les informations (indiquant) qu'une mission humanitaire ait été attaquée tôt ce matin (qui a) causé la mort et des blessures alors que la flottille approchait de la côte de Gaza", a déclaré la haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay.
Un peu plus tôt, Mahmoud Abbas a décrété trois jours de deuil dans l'ensemble des territoires palestiniens. "Nous considérons qu'il s'agit d'un massacre que nous condamnons", a-t-il déclaré sur la télévision palestinienne. "Nous prendrons des décisions difficiles ce soir", a-t-il affirmé alors qu'une réunion de la direction palestinienne sur le raid est prévue ce lundi à 18h, heure locale (17h heure française).
La Ligue arabe tiendra également, "mardi au Caire", une réunion extraordinaire "pour adopter une position arabe collective", a expliqué à l'AFP le secrétaire général de l'organisation panarabe Amr Moussa. Il a estimé que l'abordage sanglant de la "Flottille de la liberté" constituait "un nouveau message, un message très fort, d'Israël signifiant qu'il ne veut pas la paix". Pour Amr Moussa, cet assaut est un "crime contre une mission humanitaire, tout le monde devrait condamner cela".
"Mettre fin à ces violations continues des droits de l'Homme"
"L'attaque israélienne contre le convoi d'aide représente une étape dangereuse et folle qui va exacerber les tensions dans la région", a déclaré le Premier ministre libanais Saad Hariri. "Le Liban dénonce fermement cette attaque et appelle la communauté internationale, en particulier les grandes puissances [...] à prendre des mesures de façon à mettre fin à ces violations continues des droits de l'Homme et cette menace à la paix internationale", a-t-il ajouté.
"Ce crime montre au monde la sauvagerie d'Israël et la façon dont il traite les civils non armés", a déclaré à l'AFP le député du Hezbollah, Hassan Fadlallah. "Cela s'ajoute à la longue liste des massacres contre les civils de Palestine et du Liban", a-t-il ajouté. "S'ils ne parviennent pas à agir rapidement pour lever le siège sur les Palestiniens [de Gaza] et dénoncer Israël pour ses crimes ainsi qu'à sauver les otages, la situation dans la région va empirer", a-t-il averti.
Extrême, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a dénoncé un "acte inhumain du régime sioniste contre le peuple palestinien et le fait d'empêcher l'aide humanitaire destinée à la population d'arriver à Gaza n'est pas un signe de la force mais de la faiblesse de ce régime". "Tout cela montre que la fin de ce régime sinistre et fantoche est plus proche que jamais", a-t-il ajouté.
Le Conseil des ministres koweïtien tiendra une réunion extraordinaire pour discuter du raid meurtrier, a annoncé son porte-parole, Mohammad al-Basiri. Le député islamiste Walid al-Tabtabai figure parmi 16 militants koweïtiens à bord d'un des six bateaux de la flottille. Le président du Parlement koweïtien, Jassem al-Khorafi, a d'ores et déjà condamné "l'odieux crime israélien contre la flottille de la Liberté, en mission humanitaire et de solidarité avec la population de Gaza".
L'émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, a appelé à "briser" le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza. "Les crimes perpétrés aujourd'hui (...) nous rappellent, à nous tous, que le blocus est injuste", a déclaré le chef de l'Etat du Qatar, dénonçant l'attaque israélienne comme "un acte de piraterie".
Le Hamas appelle "tous les Arabes à se soulever"
Tandis que l'armée israélienne confirmait que "plusieurs passagers avaient été tués et blessés", lors de l'intervention, le mouvement islamiste palestinien Hamas a appelé "tous les Arabes et les musulmans à se soulever devant les ambassades sionistes dans le monde entier", selon les termes d'un porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri.
De son côté, le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a dénoncé une "attaque barbare". Ismaïl Haniyeh a exhorté les Nations unies à protéger les activistes pro-palestiniens à bord de la flottille.
La police turque a ainsi renforcé les mesures de sécurité devant la résidence de l'ambassadeur israélien à Ankara, où plusieurs dizaines de personnes manifestaient dans la matinée. Un groupe de manifestants était également rassemblé devant le consulat israélien d'Istanbul, agitant des drapeaux palestiniens.
En Jordanie, plus de 2.000 personnes ont manifesté à Amman, brandissant des drapeaux jordaniens et palestiniens, et scandant "Mort à Israël" et "Pas de reddition". Ils ont également réclamé aux autorités jordaniennes la fermeture de l'ambassade d'Israël à Amman et l'expulsion de l'ambassadeur.
En Grèce, des organisations d'extrême gauche ont lancé un appel à manifester dans la soirée devant l'ambassade d'Israël à Athènes. Une manifestation analogue est aussi prévue à Salonique, dans le nord du pays.
Enfin, en France, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a appelé à des rassemblements dans plusieurs grande villes dont Paris et Marseille, en fin d'après-midi, afin de protester contre l'opération commando israélienne. Le parti d'Olivier Besancenot se dit "révolté par cet acte de guerre" qu'il "condamne fermement". A Paris, le rassemblement est prévu à proximité de l'ambassade d'Israël à 18h30 au métro Franklin Roosevelt. A Marseille, le rassemblement aura lieu à 18h sur le Vieux-Port.
"Regrets pour tous les morts"
La flottille, acheminant des centaines de militants pro-palestiniens et de l'aide pour Gaza, avait appareillé dimanche après-midi pour le territoire palestinien. La marine israélienne avait annoncé son intention d'empêcher, de force si nécessaire, la flottille de s'approcher des côtes de la bande de Gaza, soumise par Israël à un blocus strict -- sauf pour les produits de première nécessité -- depuis la prise de contrôle du territoire par le mouvement islamiste Hamas en juin 2007.
Le ministre israélien de l'Industrie et du Commerce Binyamin Ben Eliezer a exprimé à la radio militaire ses "regrets pour tous les morts".
Le Crif "déplore profondément" l'opération militaire israélienne contre le convoi maritime destiné à Gaza, jugeant que "ce n'est pas une bonne nouvelle pour la paix", a déclaré à l'AFP Haïm Musicant, directeur général du Conseil représentatif des institutions juives de France. "On est sincèrement dans la compassion et la tristesse", a encore expliqué Haïm Musicant.
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les Cahiers du Programmeur
La conception d’applications web est un sujet à la mode ! En feuilletant
les catalogues des éditeurs informatiques, on est un peu submergé par le
nombre d’ouvrages qui y sont consacrés et la liste n’a pas l’air de vouloir
s’arrêter…
Cependant, quand on prend la peine de parcourir la table des matières
de la grande majorité de ces livres, on est frappé de retrouver toujours les
mêmes mots-clés : ergonomie, HTML, page, lien, graphisme, cadre,
navigation, typographie, couleur, etc.
Bref, tout pour améliorer la forme, mais où est passé le fond ? Que vient
faire l’internaute sur le site ? Quelles informations s’attend-il à trouver ?
Comment ces informations sont-elles structurées, reliées entre elles,
mises à jour ? Bref, comment garantir que les choix de réalisation de
l’application web sont bien adaptés aux objectifs de l’utilisateur ?
La réponse tient en un seul mot : modéliser !
Depuis quelques années, la modélisation objet avec le langage UML est
devenue incontournable sur la plupart des projets informatiques. Alors
pourquoi ne pas appliquer aux projets web ce qui marche pour les projets
« classiques »1 ? Contrairement à une idée répandue, les applications web
sont justement, de par leur complexité croissante, des candidates idéales
à la modélisation graphique et à l’application d’un processus de développement
formalisé.